Dieu de mon cœur
Dieu de ma tendresse, Dieu de ma compréhension
Celle-ci est par mon humanitude déjà carencée,
Limitée et fluctuant au long de mon existence.
D’abord d’infinie bonté et d’absolue puissance
Ton image magnifique adombra mon enfance ;
Puis vint le raisonnement, le doute, l’appréhension.
De l’humanité, les innombrables souffrances
Ressortaient-elles à ta volonté, à ton omniscience ?
Les crimes commis en ton nom, la Sainte Inquisition
De ton peuple élu, les innombrables tribulations
Etait-ce là d’un Père aimant possible tolérance ?
Là où il y a lumière, il y a ombre en correspondance.
Pourquoi le négatif souillait-il le plan cosmique d’évolution
Des égarements, de l’écrasement de l’humain, à distance
Pouvais-Tu être témoin dans une totale indifférence
Peut-être même, bourreau sadique, en tirer jouissance ?
Chaque fois que l’homme pour son confort, sa subsistance
Orgueilleux, fait fi de la divine et transcendante dimension
L’Histoire estampille le fait par une fin de civilisation.
La quête d’absolu subsiste au fond de ma conscience,
Un monde meilleur équilibré en ta divine présence,
Est mon impatiente attente et mon ultime espérance.
Par ma totale adhésion à la lumineuse mouvance,
Toi, l’Esprit sans forme, qui les a toutes en puissance,
Je T’appelle, viens de Ta sublime et totale perfection
Révéler au monde opprimé la salvatrice manifestation
