Je sais, Seigneur,
que rien n’existe sans toi
et que rien ne demeure sans toi.
Si je ne change ma façon d’être,
je dépérirais peu à peu.
Mais tu sais mes lenteurs,
mes valses‑hésitations.
Prends patience avec moi.
Je finirai bien par porter des fruits
si je me nourris de toi.

C’est aujourd’hui encore
qu’en toi l’Ecriture s’accomplit.
Hier, à Nazareth, tu révélais ta mission.
Fais maintenant de ceux qui entendent ta Parole
des témoins sûrs de ta Bonne Nouvelle.
C’est aujourd’hui déjà
que se construit chez nous ton Royaume.
Oui, ce monde peut être transformé
car, avec toi, nous sommes consacrés
pour travailler à sa beauté.