Les médias – la télévision en premier – ne cessent de chercher davantage de lecteurs, d’auditeurs, de téléspectateurs. Dans ce but, ils s’appuient sur une réalité humaine : la sexualité. Ils pensent rejoindre ainsi un désir permanent, obsédant, manifeste, d’une grande majorité.
A regarder l’invasion généralisée de ce thème, les médias de leur point de vue n’ont pas tout à fait tort ! Mais leur insistance aboutit à diminuer l’homme, à le limiter aux seules relations charnelles. A « ne penser qu’à ça », on est conduit à ne penser à rien. La qualité de notre dialogue avec les autres, avec Dieu, s’en trouve détériorée.
Déjà au temps de Jésus, un groupe juif amène la question : s’il n’y a résurrection, qu’en est-il de la sexualité, comment sera-t-elle vécue dans l’au-delà ? Ce qui était un vrai piège, selon ce groupe, n’est qu’une fausse interrogation pour le Christ : occasion pour lui de nous apprendre ce que l’on entend par « résurrection de la chair ». Dans le paradis d’Allah, l’islam promet de belles femmes (les houris), symboles du bonheur qui récompensera les fidèles musulmans. Pour le christianisme, le corps ressuscité ne connaît plus la relation sexuelle, qui conduirait à créer de nouveaux enfants, et donc à la mort des parents. Le désir humain sera demain fasciné par le seul amour divin, la découverte infinie de Celui qui est l’Amour.
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