- 3OOO baptisés, le seul jour de Pentecôte, c’est beaucoup, non ! Ils ne sont que douze, les apôtres… Même s’ils ont commencé tôt le matin…
- D’abord, il ne faut pas confondre le baptême dont il est question ici avec celui que nous connaissons aujourd’hui. Dans les Actes des Apôtres, quand on parle de baptême, on parle toujours du geste de purification de Jean-Baptiste, celui pour la rémission des péchés. Comment ne rechercheraient-ils pas le pardon, tous ces juifs qui sont là quand ils découvrent que celui qu’ils viennent de laisser mettre à mort est le Christ, le Seigneur ? Ce que leur ont dit l’apôtre Pierre et les autres pouvait retenir en eux et les « bouleverser », comme dit le texte.
- D’accord. Mais tout de même, 3000…
- Le chiffre est peut-être symbolique de l’expansion fulgurante de l’Eglise. Mais il y avait réellement foule à Jérusalem, ce jour-là, qui était jour de fête pour les juifs. On n’imagine pas assez comme les grandes villes de l’antiquité grouillaient de monde. 600000 habitants à Corinthe, plus d’un million à Alexandrie ou à Rome !
- Dans ce cas, c’est un mouvement de foule, un emportement collectif…
- Ce jour-là, c’était plutôt un geste personnel, et comme un acte de rupture avec les autorités de Jérusalem qui avaient crucifié Jésus. Et l’Esprit Saint les remplissait d’audace.
- Si c’est l’Esprit Saint qui a permis ce démarrage en fanfare, je ne dis plus rien.