- Pourquoi fête-t-on l’Ascension un jeudi ?
- Quarante jours après Pâques, cela ne peut-être qu’un jeudi !
- D’accord, mais pour l’Epiphanie, par exemple, l’Eglise a bien choisi de célébrer cette fête le dimanche le plus proche du 6 janvier.
- Cela aurait pu, cela se fait dans d’autres pays. L’important, c’est tout de même de comprendre le sens de cette fête, au-delà du fait de constater qu’elle crée un pont de plus au mois de mai !
- Et bien, je t’écoute.
- Elle dit d’abord la séparation, la cessation d’un certain mode de relation entre Jésus et ses disciples. Et en tant qu’élévation, en tant que montée au ciel, elle symbolise l’exaltation, la glorification du Christ.
- Explique !
- Les juifs avaient l’image de l’exaltation pour parler de la vie après la mort. Par exemple, ils pensaient qu’Elie avait été enlevé au ciel. En somme, une vision du monde à trois étages : en haut, le ciel avec Dieu ; en bas la terre, avec les hommes ; et en dessous, les enfers avec les morts.
- Oui, cette « montée » de Jésus, c’est une façon de dire qu’il participe à la vie de Dieu. Mais s’il est en haut, il n’est plus en bas !
- Non, si Dieu s’est fait homme, ce n’est pas pour nous laisser tomber ! Il est toujours avec nous, c’est le rôle de l’Esprit Saint.
- Il faudra que tu m’expliques cela encore.
- Dis-toi déjà que l’Ascension, elle est pour nous aussi.