Au désert, Dieu a fait « connaître (à son peuple) la pauvreté », pour savoir ce qu’il avait dans le cœur. En lui donnant la manne, Dieu se donnait à lui. En recueillant la manne, le peuple accueillait son amour. Le mystère demeure face au Christ : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Car Jésus est habité par le désir de nous donner la vie, de nous donner sa vie. Aussi la prière de l’Eglise se fait-elle pressante aujourd’hui : « Donne-nous de vénérer d’un si grand amour le mystère de ton corps et de ton sang que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption. » Que les croyants gardent au cœur le désir de vivre de la propre vie du Christ dans une unité déjà donnée mais toujours à faire.
Et que la prière du Christ trouve en eux un écho vivant : « Que tous soient un ! »