- Ceux qui portent le plus lourd fardeau de la vie, on ne les voit guère dans nos églises… Jésus disait : « Venez à moi, vous tous qui peinez… » Eh bien ! j’ai l’impression que cet appel n’a pas été entendu.
- Je ne sais pas si tu peux dire cela. Vers qui se tournent les veuves ou les veufs, ceux d’entre eux qui pensent avoir perdu le grand amour de leur vie ? Ils se tournent vers Dieu, et c’est en lui qu’ils trouvent du réconfort.
- Peut-être, mais si tu prends les déshérités, les chômeurs de longue durée par exemple, ils ne sont pas nombreux dans nos célébrations…
- La faute à qui ? Est-ce que nos messes sont suffisamment réconfortantes ? Est-ce qu’elles sont assez fraternelles, joyeusement fraternelles ?
- Oh ! La joie, dans ces cas-là, elle a un goût amer…
- Je ne partage pas tes craintes. Si nous étions chaleureux ave ceux qui sont dans la peine, beaucoup y retrouveraient une force d’âme nouvelle. Ce n’est pas en aggravant leur tristesse ou en augmentant leur animosité contre la société qu’on pourra aider ceux qui peinent.
- Tu as sans doute raison. Mais il y a du pain sur la planche…