Le Christ est libre dans sa relation avec les siens, et sa liberté est au service de l’amour qu’il a pour eux.
Elle les fait grandir dans la foi et lui préserve les temps d’intimité avec son Père : « J’écoute : Que dira le Seigneur Dieu ? » Dans cette écoute s’enracine son amour pour les disciples. Quant à Elie et Pierre, si présents dans la liturgie de la Parole, ils nous apparaissent comme de justes images de l’Eglise appelée à « croire » en son Sauveur.
Mais c’est Paul, aujourd’hui, qui nous dira le mieux son cœur : « J’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. » Paul parlait de ses frères de race.
Que l’Eglise brûle ainsi d’amour pour les fils d’Abraham et pour tous ceux, proches ou lointains, qui ne connaissent pas le Sauveur.
Que cette douleur brûle en nos cœurs : elle a brûlé le cœur du Christ.