nous retrouvons une parabole, celle de la vigne du Seigneur et des vignerons assassins.
Eh oui, elle sonne comme un avertissement sévère… Le maître de la vigne nous a envoyé plusieurs fois des serviteurs et nous les avons frappés ou tués. Puis il a envoyé son propre fils, et nous l’avons tué, voulant garder le fruit de la vigne et l’héritage pour nous.
La vigne… un étrange petit arbre, à l’allure desséchée une partie de l’année, alors que le reste du temps il faut le tailler tellement il est exubérant et cherche à pousser dans tous les sens. Un arbrisseau qui offre souvent un grain délicieux dont l’homme a très tôt appris à en faire du vin. Et le voilà qui s’enivre… de sa découverte, de sa réussite… et même du fruit de la vigne. Un jour des envoyés du vigneron, le vrai, celui qui a planté la vigne, arrivent pour en chercher les fruits, mais quelques-uns d’entre nous les maltraitent, et d’autres laissent faire.
À d’autres moments, la vigne devient malade, parfois de notre propre faute, par exemple lorsque nous faisons n’importe quoi autour, laissant ainsi le sol se délaver et la vigne se dessécher. Trop souvent nous ne la soignons pas ou alors uniquement les quelques ceps dont nous nous sentons propriétaires, n’aidant pas le voisin débordé.
Jésus est la vigne, tandis que nous sommes à la fois les sarments et les vignerons. Dieu ne cesse de nous offrir soleil et nourriture pour que nous portions du fruit. Nous sommes aussi vignerons et charge à nous de soigner la vigne et d’en récolter les fruits. Que le fruit de la vigne revienne à Dieu, en signe de notre amour pour lui.