- La parabole des invités au festin, avec l’histoire de l’homme qui n’a pas revêtu le vêtement de noce, me fait penser à la mention qu’on lit sur des cartons d’invitation ou sur les portes de certaines boîtes de nuit : « tenue correcte demandée », voire « tenue de soirée exigée »…
- Sauf qu’on comprend bien que c’est un symbole, ici. Que le vêtement représente le cœur de l’invité.
- Oui, mais c’est très éclairant. Parce qu’en général, on se change avant d’aller chez les autres, non ?
- Alors que l’homme incrimine, là, refuse tout changement. Et il refuse même de s’en expliquer : il reste muet devant le roi qui le questionne, incapable d’entrer en relation.
- Incapable en somme d’adapter sa conduite à l’appel reçu.
- Oui. Incapable de se convertir, de s’ouvrir à la joie de Dieu. C’est cela qui le condamne, pas sa conduite passée. Puisque le roi avait fait inviter tous azimuts, les mauvais comme les bons.
- Voilà pourquoi on dit qu’il ne suffit pas d’être appelé pour être élu !
- Il faut en effet une vraie réponse, personnelle, qui nous fera changer notre cœur.
- On y revient : il faut savoir se changer !