Méditation du père Pierre Duvillaret
Commencement…
Le début de l’Evangile de Marc nous renvoie au premier livre de la Bible.
La Genèse s’ouvre par le même mot : Au commencement…
Marc compare les deux événements.
La première création a été abîmée par le péché.
Une nouvelle création commence avec ta venue sur la terre, Jésus.
L’homme a refusé l’Alliance, l’amour de son Créateur :
Tu viens prendre notre fragilité humaine pour mieux nous unir à ta divinité.
Commencement de la Bonne Nouvelle…
On a trop souvent traduit : Commencement de l’Evangile.
on fait de cet « Evangile » un livre qui nous raconte ta vie, Seigneur.
On oublie le sens du mot grec qui veut dire : Bonne Nouvelle.
Il ne s’agit pas d’abord d’un livre, mais de Toi, Seigneur Jésus.
Tu es cette Bonne Nouvelle, concrète, vivante :
par toute ta vie, de ta naissance à ta mort,
Tu nous manifestes l’amour fidèle de Dieu :
tu nous montres sa tendresse pour les pécheurs que nous sommes…
Tu nous dis et nous redis que nous sommes toujours ses enfants…
Augmente notre foi, Seigneur !
Que nous sachions découvrir ta présence, tes appels, ton amour,
au-delà des mots du livre de l’Evangile.
Voici que j’envoie mon messager devant toi…
Jean Baptiste a proclamé cette Bonne Nouvelle à ceux qui venaient à lui.
Il était la voix qui l’annonçait, mais il ne l’était pas lui-même.
Aussi il te montre à eux.
Il les dirige vers toi, sans les retenir près de lui.
Tu nous appels aujourd’hui au même témoignage.
Fais de nous, Seigneur, tes messagers, à l’exemple de Jean-Baptiste.
Que notre vie dise à tous la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui est Amour !
Cette Bonne nouvelle se trouve dans le mystère eucharistique.
Que nous sachions venir t’y rencontrer souvent, y puiser lumière et force
Que nous sachions y conduire les hommes de notre temps.
Toi seul peux nous donner la vraie vie, le vrai bonheur.
Celui qui me mange vivra par moi (Jn 6, 57).