- On peut dire que le rôle de Marie commence avec sa foi. Cette confiance totale en Yahvé est la réponse de la jeune Galiléenne à Dieu qui l’a « comblée de grâce ».
- C’est par la grâce d’en haut, par la présence de l’Esprit, que la Vierge devient mère de Jésus. Cette maternité est évidemment le moment très fort de la vie de Marie. Pendant neuf mois (et pendant plusieurs années), celle-ci formera le corps et l’âme d’un fils, qui est le Fils de Dieu. Nous pouvons donc l’appeler « mère de Dieu », en ce sens précis qu’elle a mis Dieu le Fils au monde des hommes.
- La maternité de la Vierge ne s’arrête pas avec l’accession de Jésus à l’âge de la conscience. Marie intervient aux noces de Cana, poussant Jésus à naître à sa mission et orientant ses disciples à faire « tout ce qu’il dira ».
- Le rôle de Marie, discret au cours des années de prédication de son Fils, se précise au pied de la croix. Par sa propre douleur acceptée, elle prend part au sacrifice de Jésus, elle s’offre avec lui. Et à travers Jean qui lui est confié, c’est toute la « famille » de son fils (l’Eglise) qu’elle prend en charge.
- La maternité de la Vierge s’est exercée auprès des apôtres et des premiers disciples. Marie a soutenu leur prière et leur fidélité.
- Aujourd’hui au ciel où l’amour de son fils l’a « assumée », Marie joue un rôle d’intercession auprès du Christ. SA prière, comme celle de toute mère, porte nos soucis avec une tendresse insistante. On la nomme « avocate ».
- Mais son rôle, précise le Concile Vatican II, « n’enlève ni ne surajoute rien à la dignité et à l’efficacité du Christ, seul Médiateur ». Seul Rédempteur. Elle n’est donc pas, comme voudraient la voir certains, co-rédemptrice de notre salut. Modèle pour notre foi, son humanité nous éclaire, mais c’est pour nous conduire à Jésus.
Très beau texte. La petite Thérèse disait de Marie : « Elle est plus Mère que Reine ».
Si nous savions de quel amour Elle nous aime, nous pleurerions de joie. Joyeux Noël à tous