Le contraste est saisissant entre la modestie de la crèche de Bethléem et la cour du roi Hérode le Grand à Jérusalem. Le roi fera tout pour se débarrasser du petit (par le massacre des bébés de tous les alentours). Mais Dieu veillait sur ce petit car rien ni personne ne l’empêchera de sauver l’humanité.
Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem.
Le mot « magos », en grec, désigne un astrologue, et Matthieu parle simplement de « mages venus d’Orient ». Nous n’en saurons pas davantage. Pourquoi des astrologues pouvaient-ils inquiéter un roi soutenu par le pouvoir romain ? C’est que l’astrologie avait du poids auprès de l’opinion publique, et l’on pensait que la naissance d’un astre nouveau signait un destin exceptionnel. Or ces « mages » s’étaient déplacés de loin à la poursuite d’une nouvelle étoile.
Ils lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Trois cadeaux dans lesquels la méditation chrétienne a reconnu le mystère de ce nouveau-né : le véritable roi du monde (l’or est le métal précieux qu’on offre aux rois), à la fois Dieu (on brûlait de l’encens devant les autels) et homme mortel (la myrrhe était employée pour embaumer les morts).
Fiche biblique « Panorama »