En ce dimanche, Jésus quitte la synagogue de Capharnaüm pour aller à la rencontre des habitants et accomplir de nombreuses guérisons.
La première à être guérie sera la belle-mère de Pierre. La guérison est immédiate au point qu’elle se lève pour servir les invités. Mais Jésus ne s’arrête pas là. Il multiplie les guérisons et chasse de nombreux démons. En effet, il ne peut voir souffrir ceux qu’il aime. La plus petite de nos souffrances et de nos angoisses le préoccupe. Jésus n’est donc pas seulement quelqu’un qui parle avec autorité comme nous l’avons vu la semaine dernière, mais aussi quelqu’un qui agit avec autorité. Il a pouvoir sur la maladie, sur notre corps, et sur les démons. En très peu de temps tout le monde parle de lui et les malades affluent.
Mais Jésus n’est pas venu uniquement pour les habitants de Capharnaüm et il dit aux apôtres : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. » La Bonne Nouvelle est apportée par Jésus et lui-même insiste sur l’urgence de la répandre sur terre, sur l’importance de la mission qui sera celle des apôtres et de nous tous à leur suite : faire connaître la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Nous sommes aussi appelés à guérir, convertir, pardonner. Jésus nous montre d’ailleurs que l’annonce de l’évangile et la guérison ne vont pas l’une sans l’autre. Les deux font parti de notre mission : « Guérissez les malades, et dites aux habitants : le règne de Dieu est tout proche de vous. » (Lc 10,9).
Bon dimanche et que la mission du Christ nous tienne à cœur, sans oublier les indispensables temps de prière auxquels lui-même tenait beaucoup.