Le désordre dans ta maison
te fait hurler, Seigneur.
Et moi qui suis ta maison aujourd’hui,
je sais que je te fais hurler
quand je trahis ta confiance.
Patiemment, pourtant,
tu attends que je revienne à moi,
que je revienne à toi,
blessé de t’avoir blessé.
Blessé mais pas désespéré,
car tu ne cesses d’espérer en moi.
Seigneur, je te remercie
pour tant d’espérance :
la nuit de ta Pâque,
je vais proclamer devant tous
qu’aucune blessure
ne pourra effacer mon baptême.
Seigneur, je choisis de t’aimer!