Sur la montagne
Il faut…
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse
dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé
pour que tout homme qui croit obtienne par lui
la vie éternelle…
IL faut…
Voilà un mot qui vraiment n’est plus à la mode aujourd’hui.
Seigneur !
A une époque où chacun revendique ses droits,
parler de « devoir » ne suscite plus d’enthousiasme.
Au contraire, on provoque plutôt sourires narquois
ou oppositions nettes en faveur de la « liberté ».
Comme si la fidélité au devoir et l’obéissance
entravaient notre liberté !
Viens nous éclairer, Seigneur !
Il faut…
Que de fois tu as employé ce mot pour exprimer
le sens de ta vie parmi nous.
A 12 ans : Il faut que je sois chez mon Père…
Plus tard : Il faut que je travaille aux œuvres de
Celui qui m’a envoyé
Devant les menaces, tu n’hésites pas :
IL faut que je poursuive ma route aujourd’hui et demain…
Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs,
qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite.
Comment expliquer cet acharnement à « vouloir » ?
Il n’y a qu’un mot :
L’amour, l’amour de ton Père et ton amour pour nous.
Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé
et d’accomplir son oeuvre
Cet amour te fera accepter toutes les exigences :
Ayant aimé les siens… il les aima jusqu’au bout
Il faut que le Fils de l’homme soi élevé…
Par ta croix et par ta résurrection, tu es élevé :
tu retournes à ton Père en nous entraînant à ta suite,
délivrés des liens de nos péchés.
Tu remplis ainsi ta mission :
Proclamer la Bonne Nouvelle aux pauvres,
la libération aux opprimés…
Tu nous apportes la liberté, la vraie, celle des enfants de Dieu.
Tu nous élèves avec toi, tu nous remets debout,
en état de marche à ta suite… Merci, Seigneur.
Et aide-nous à te suivre sur ce chemin de l’amour, du don de soi.
Aide-nous à dire avec toi : il faut… que j’aime jusqu’au bout !