La traduction liturgique de la finale de l’évangile de Matthieu, qui nous est donnée ce dimanche, a retenu le mot « commandements » (celui-là même qui se trouve déjà au Livre du Deutéronome, entendu en première lecture) pour dire ce que Jésus nous demande d’enseigner en son nom.
Jésus n’as pas aboli mais accompli la Loi : il la dépasse, en ce sens qu’il nous demande de vivre ce qui la fonde, l’amour. Ce que Jésus nous a donné, c’est sa vie, par amour. Tout au long de sa vie terrestre, il a enseigné cet amour et en a donné de nombreux signes, et des exemples forts, comme le lavement des pieds. Il nous a appris que tous les commandements se résument en un seul, celui de l’amour ; comme le dira Paul : « S’ils me manque l’amour je ne suis rien »(1 Co 13,2).
Il nous est donc commandé, demandé, d’aimer… Si Jésus nous le demande, c’est pour notre vie, c’est pour notre joie : Paul nous rappelle que nous ne sommes pas esclaves (deuxième lecture)… A nous, alors, de découvrir la joie d’aimer et de servir, au point d’en devenir contagieux pour que d’autres nous suivent sur cette voie…
Modestement, nous pouvons commencer par nous remémorer de petites joies vécues et ressenties en aimant les autres ? Forts de ces expériences, nous aurons à cœur de partager à nouveau, généreusement, de petits gestes d’amour.