Autrefois Abraham avait quitté son pays en réponse à l’appel de Dieu.
Tu as fait de même, Jésus, tu as laissé Nazareth.
La maison de Pierre à Capharnaüm a remplacé l’atelier de Joseph.
C’est là ton point de départ pour parcourir les villages de la région
et pour y annoncer la venue du Règne de Dieu
Cependant tu n’oublies pas ton pays, ceux parmi lesquels tu as vécu.
A eux aussi, il faut annoncer la Bonne Nouvelle…
En même temps, c’est pour toi la joie de revoir Marie, ta mère.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue.
Le chef de la synagogue t’a invité sans doute à proclamer la parole de Dieu.
Tu en profites pour commenter la lecture faite.
Quel mystère au regard de la foi !
Celui qui est la Parole Vivante de Dieu explique la parole écrite de Dieu !
On comprend l’étonnement de ceux qui t’entendent.
A plusieurs reprises, l’Evangile note :
Il enseigne en homme qui a autorité de non pas comme les scribes (Mc. 1,22).
D’où cela lui vient-il ?
La question est bien posée.
Ton enseignement et ta vie interpellent.
Mais les habitants de Nazareth en restent à leur regard humain :
c’est le charpentier, le fils de Marie.
Ses frères, ses sœurs (cousins et cousines) sont e chez nous…
Tu es bien connu… trop connu, Seigneur !
Et par là, méconnu !
Que peut-il sortir de bon de Nazareth ? disait Nathanaël, un voisin.
Voilà ce que pensent les gens de ton pays !
Quel échec pour toi, Jésus !
Il s’étonna de leur manque de foi.
Cela l’attriste, mais ne te paralyse pas : tu poursuis ta mission :
Il parcourait les villages d’alentour en enseignant,
Nous aussi, nous connaissons l’échec, l’incompréhension…
Préserve-nous du découragement, Seigneur.
par ton Eucharistie, donne-nous la force et le courage,
jour après jour !