On constate aujourd’hui une absence de repères chez bon nombre de jeunes ou de moins jeunes et un soupçon jeté sur toute forme d’interdit. « Il faut vivre sans contrainte! », dit‑on. Peut‑on vivre sans loi? La Loi de Dieu est‑elle une libération ou un carcan?
Une chance libératrice…
Pour le peuple d’Israël sortant de l’esclavage en Égypte, les dix commandements étaient un passeport pour la liberté. Les peuples libres ont des lois; les esclaves sont soumis à l’arbitraire. Les Hébreux n’ont pas toujours saisi que cette Loi était l’expression d’un amour paternel: pas de « commandements et de décrets aussi justes que toute cette loi! » Ils ont été souvent rebelles.
Toute loi est contraignante, il est vrai. Mais, sans loi, un être humain ne peut pas se structurer. Sans code de la route, il n’y a plus de route possible! Donner des repères est une preuve d’amour. Cette éducation est vitale.
Ne faudrait‑il pas réapprendre et expliquer le Décalogue, à la lumière de l’Évangile? Il est « la sagesse et l’intelligence » non seulement du croyant, mais de tout homme dans son rapport avec Dieu, avec son semblable et avec lui‑même. Cette Loi est un creuset d’humanité et un chemin de libération.