- Ils m’amusent, les Apôtres, avec leur souci de savoir qui fait partie ou non de leur groupe ! Cela me rappelle des discussions, lorsque j’ai participé à la naissance d’une association : on compte qui comme membre ? les seuls animateurs ou tous les sympathisants ? ET pour les conjoints, que décide-t-on ?
- La réponse de Jésus, en tout cas, ouvre grand les portes : « Qui n’est pas contre nous est pour nous. »
- Mais il a bien dit aussi : « Qui n’est pas avec moi est contre moi. »
- Oui. Preuve s’il en était besoin du changer de sortir une phrase de son contexte. Parce que, sous une forme comme sous l’autre, Jésus affirme qu’il n’y a en fait qu’un seul critère : être avec lui, c’est avoir le souci de l’autre.
- Donc toute personne qui agit pour le bien de l’humanité, qui se bat contre le malheur des hommes, est en fait un soutien de Jésus et de ses disciples ?
- Oui. L’esprit souffle où il veut, dans l’Eglise mais aussi en dehors.
- C’est une façon commode de se consoler de la baisse d’effectif des chrétiens !
- Non. Car en aucun cas, il ne s’agit de mettre l’étiquette de chrétien sur tous les hommes de bonne volonté ! C’est au contraire reconnaître que d’autres peuvent mettre en œuvre mieux que nous le message évangélique, et nous en réjouir.