- Quand nous étions petits, on nous demandait de « faire de petits sacrifices » et même de les noter sur un carnet. Plus grande, je devais me sacrifier pour mes frères et sœurs.
- Après ça été pour vos enfants, pour la carrière de votre mari…
- Exact. Mais il y a des limites !
- En fait, ce n’est pas de l’égoïsme de votre part, mais tout simplement, vous refusez d’être exploitée par les uns et les autres.
- Oui. D’ailleurs je fais tellement à contrecoeur que Dieu ne peut prendre aucun plaisir de mes efforts !
- Bien évidemment ! Parce que le vrai sacrifice au fond, c’est d’aimer davantage. Et c’est souvent exigeant. Jésus en a su quelque chose ! Mais vous devriez lire la parabole de l’évangile sur les deux fils (Matthieu 21,28-31), elle vous réconforterait. Jésus est très réaliste : il aime ceux qui « font », même s’ils ont mauvais caractère, plutôt que ceux qui disent « oui » et ne font rien.
Tous les parents se consacrent à leurs enfants, sinon que l’héritage nous laisserions nous?
Ce n’est pas un sacrifice que de léguer ce que l’on connaît à ses enfants et que de donner aussi l’amour qu’on a reçu son mail parce que cela aussi c’est un héritage.
Bien sûr il y a les petits aléas de la vie mais qui n’en n’a pas ? Est-ce que vraiment le mariage peut sembler comme quelque chose
alors qu’on s’est dit oui devant Dieu ?
C’est au contraire une découverte de l’un et de l’autre
Tu n’as pas son petit boulot au sa petite corvée mais tout le monde en a il suffit de penser à Sainte-Thérèse qui au frais le moindre petit travaux à Dieu et si nous faisions la même chose ?
Non seulement nous pouvons offrir nos petits désagréments nôtres et ne petites corvées mais aussi nos épreuves, les caractères, des jugements intempestifs, » ne juge pas et tu ne seras pas jugé »
Car peut-être que pour l’autre qui se sent juger parce qu’il ne ressemble pas à son voisin, n’est ce pas pour lui une épreuve qu’à son tour,il offre au Seigneur?