- La fin du monde, c’est vraiment le fonds de commerce de toutes les sectes ! On agite d’énormes épouvantails !
- Oui, il est facile d’éveiller ces frayeurs. Il suffit de repenser aux prédictions en tous genres qui furent légion pour l’an 2000. Nous sommes fragiles face à ces peurs.
- Que de spéculations, en effet, alors que Jésus l’a dit : « Nul ne connaît ni le jour ni l’heure… »
- Oui, mais en même temps il semblait croire que cette fin du monde était imminente ? Et les premiers chrétiens aussi, qui en tiraient des conclusions de paresse : « A quoi bon travailler ? »
- Paul a dû les sermonner, en effet. Et les ramener à la raison : « Mille ans devant le Seigneur ne sont-ils pas comme un jour ? »
- Remarquez, au rythme où l’homme dégrade la planète terre, la fin du monde n’est peut-être plus si lointaine !
- C’est vrai, j’ai l’impression que notre peur se greffe aujourd’hui sur les questions environnementales. Mais la conclusion est la même que pour les premiers chrétiens : Il faut être vigilant ! Il ne faut pas rechercher bis satisfactions immédiates.
- Si vous voulez ! L’attente du retour du Christ est notre espérance et notre joie. Elle ne nous détourne pas de nos tâches d’hommes.