- C’est out le temps le début de l’année : à l’école en septembre, le 1er janvier pour tout le monde et à l’église, c’est ce dimanche !
- Le commencement pour nous chrétiens, c’est la venue de Jésus parmi nous, le jour de sa naissance à Bethléem ; mais on tient compte de la préparation de cette venue, pendant quatre dimanches avant Noël. Ces quatre dimanches, ce serait plus clair si on les appelait le temps de la Venue, plutôt que le temps de l’Avent.
- Avant Noël, cela me paraît simple à moi !
- Non, avent avec un « e » ! Le mot vient du latin « adventus » qui signifie « la venue » !
- Ah ! Et on parle de l’année C… Pourquoi ?
- Depuis le dernier Concile, celui de Vatican II (1962-1965), on a réparti les lectures qu’on entend les dimanches sur 3 années : l’année A, l’année B et l’année C ?
- Et pourquoi ?
- Tu veux tout savoir ! C’est pour que nous entendions plus de textes de la Bible : avant, c’était tous les ans la même chose.
- Moi, j’aime mieux quand ça change.
- Tu es bien un jeune ! Mais je suis comme toi, et je me réjouis d’entendre cette année l’évangile de saint Luc, après avoir entendu l’an dernier l’évangile de saint Marc.
- C’est la même chose !
- Non, si tu fais biens attention aux textes. Il y a souvent des remarques de détail qui différent et qui éclairent et donnent à réfléchir. Et quelques très beaux passages sont seulement en saint Luc. Certains épisodes de la naissance de Jésus, par exemple, avec la mangeoire et les bergers.
- Ca alors !
- En fait, chaque évangéliste a raconté à sa manière, en fonction de sa sensibilité et surtout en fonction des interrogations de son public.
- D’accord.