Il y a bien sûr beaucoup à dire, et beaucoup à méditer sur la démarche de ces mages venus d’Orient jusqu’à Bethléem. Ils se mettent en route parce qu’ils ont su voir le signe de l’étoile, nous apprenant par là la confiance, et la force que suscite la foi dans une vie. Lorsqu’ils arrivent à la crèche, ils éprouvent « une très grande joie. C’est le premier effet de Jésus quand il trouve un cœur disponible, une vie disponible : il nous remplit de joie ! Puis ces mages tombent à genoux, se prosternent, et offrent leurs précieux cadeaux. Tout cela signifie qu’en cet Enfant ils reconnaissent Dieu, Dieu qui vient nous sauver.
Quelle est, dans notre vie, la place de la reconnaissance envers Dieu ? Bien sûr, la célébration de l’Eucharistie en est la forme suprême. Mais, personnellement, dans la méditation et la prière, il nous faut sans doute y penser davantage, reconnaître davantage Celui qui vient à nous et nous comble de grâces. Cela peut se faire simplement, en ménageant au cours de la prière du matin un moment d’adoration, ou lors de la prière du soir lorsqu’on offre au Seigneur les fruits de la journée. Un moment d’adoration silencieuse, réservé dans notre semaine, par exemple, permet aussi un heureux ressourcement.