« Ils virent l’enfant avec sa mère. » La gloire de Dieu apparaît dans ce petit enfant. Un petit enfant tourné vers un avenir dangereux. En lui, nous est mystérieusement manifestée la gloire de Dieu. Jamais le poids de cette gloire ne sera écrasant ; elle s’incarnera dans des œuvres que le psaume décrit : « Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura le souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie. » Il le sauvera jusqu’à mourir pur lui.
Tel est le Roi que l’Eglise célèbre. Toute liturgie est Epiphanie en acte. Nous y apportons l’offrande de notre personne, de notre cœur.
Nous y communions à l’offrande Christ.
Chaque eucharistie, chaque sacrement depuis le baptême nous fait ainsi progresser vers « la claire vision de la splendeur de Dieu. » (Cf. Prière d’ouverture)