Tout le peuple se faisait baptiser…
Y a-t-il eu vraiment une telle affluence à venir vers Jean Baptiste ?
Peu importe ! Au-delà de ce qui s’est réellement passé autrefois,
saint Luc nous invite à découvrir l’immense foule des hommes
qui, au long des siècles, aspirent au baptême…
La foule des pécheurs qui, souvent inconsciemment, aspirent à une vie meilleure.
Tu viens te mêler à eux : tu te montres solidaire de ces pécheurs.
En te faisant baptiser, tu les rejoins dans leur démarche de conversion.
Ainsi tu peux mieux les entraîner à ta suite,
en faire le peuple des enfants de Dieu.
Jésus priait…
Tu pries au moment de ton baptême,
tu nous montres le chemin de la conversion
et tu nous entraînes dans ton dialogue filial avec le Père.
Se convertir, c’est se détourner de soi pour se tourner vers Dieu,
c’est passer du regard sur soi au regard vers Dieu.
Le baptême a fait de nous ses enfants.
Apprends-nous à prier, Seigneur Jésus, à nous unir à ta prière,
à dire avec Toi : Notre Père !
Le ciel s’ouvrit…
Les relations sont de nouveau possibles entre le ciel et la terre.
Avec toi et par toi, la foule des pécheurs est redevenue le peuple de Dieu.
L’Esprit, qui inspirait ta prière, inspire maintenant la nôtre
et, en toi, le Père peut nous reconnaître pour ses enfants :
L’Esprit Saint descendit comme une colombe…
C’est la nouvelle création.
Comme au début du monde, l’Esprit plane sur nous… il vient en nous :
Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : Abba ! Père (Ga)
Du ciel une voix se fit entendre : c’est toi mon Fils !
Tu es l’aîné d’une multitude de frères (Rm. 8,29).
Le baptême nous fait membres de ton corps.
C’est donc aussi à nous que s’adresse la voix du Père.
Donne-nous d’être, comme toi et en toi, pleinement fils et filles de Dieu.