- Pourquoi n’y a-t-il que le prêtre qui communie au sang du Christ ? Que je sache, Jésus a bien dit : « Prenez et buvez-en tous ? »
- C’est peut-être pour l’hygiène. D’ailleurs, parfois on propose que chacun trempe l’hostie qu’il a reçue dans le calice. Il y a même un mot pour cela : l’intinction. Mais il est vrai qu’on reçoit le Christ quand on communie avec l’hostie.
- Ce qui fait donc que la communion au vin n’est pas nécessaire.
- Pas obligatoire, en tout cas. Et pourtant, ce geste a du sens ! un sens qu’on peut choisir suivant les temps, suivant l’esprit dans lequel on est, et selon la liturgie : soit on communie au Christ venu apporter la joie à l’univers, sont on communie au Christ qui a pris sur lui toutes les souffrances, tout le mal de notre monde.
- Oui, le vin, c’est la joie. Ou le vin, c’est le sang versé.
- Dans les sacrifices juifs, on n’offrait pas le cadavre de la victime, mais son sang, c’est-à-dire la vie de la victime.
- Communier au sang du Christ, c’est donc boire à sa vie offerte. C’est toujours une affaire d’amour…