- Pourquoi 4 Evangiles et pas 3 ou 5 ?
- Il y a, c’est un fait, des textes qu’on appelle des « évangiles apocryphes », c’est-à-dire que l’Eglise ne les reconnaît pas comme porteurs de vérité parce qu’ils sont souvent pleins de légendes, et donc douteux. Ainsi « l’Evangile de Juda » qui a fait la une au printemps dernier.
- Mais comment l’Eglise a-t-elle fait pour en retenir quatre ? Ils ne disent pas toujours la même chose.
- Oui, mais ils ne s’opposent pas sur les éléments importants. On peut d’ailleurs les lire ensemble : il y a des livres, qu’on appelle des « synopses », qui permettent, par leur disposition, de voir d’un seul coup d’œil ce que disent Matthieu, Marc et Luc sur un même épisode.
- Mais quand ils disent des choses différentes, qui croire ?
- Les exégètes, les chercheurs, nous disent quelquefois ce qui est le plus probable. D’autres fois, on ne sait pas. Mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas Jésus qui a écrit son message. Les évangélistes ont écrit selon leurs tempéraments, et aussi selon ceux à qui ils s’adressaient : des juifs convertis, ou des Grecs par exemple.
- D’où l’importance d’avoir parfois des explications !
- Exact.