Dieu donne à son peuple la joie en lui donnant une loi de vie : son peuple fait sa joie quand il consent à cette loi : « Amen ! Amen ! » La première lecture conclut magnifiquement: « La joie du Seigneur est votre rempart! » La joie de Dieu, notre rempart, n’est-ce pas le Christ ? N’est-il pas « consacré par l’onction », ambassadeur de l’amour de Dieu, porteur de la Bonne Nouvelle aux pauvres ? Pas un instant de sa vie, jusqu’à sa mort et sa glorification, où il n’ait accompli notre libération.
Et pas un sacrement non plus, pas une eucharistie, où sa grâce ne soit ainsi à l’œuvre et où nous ne devenions « un » dans son corps, « désaltérés par l’unique Esprit ». Ce mystère doit apparaître dans chaque célébration, et il ne disparaît pas lorsque la liturgie s’achève : à nous de le faire apparaître encore sur le visage de l’Eglise.