NOS VIES CONNAISSENT, de temps à autre, des périodes arides où les difficultés semblent vouloir se cumuler, indéfiniment. A peine est‑on sorti d’une ornière qu’une autre se forme sous nos pieds. Le chemin devient ardu, le soleil ardent, et la marche particulièrement pénible. Au plus intime de soi, (te) surgit la prise de conscience de sa propre fragilité. La vie ne semble tenir qu’à un fil et peu s’en faut pour que nous lâchions prise et cessions le combat. Quand frappent la maladie, l’échec, le chômage, la solitude, quand nous‑mêmes, ou nos proches, sommes touchés par l’angoisse du lendemain, comment rester debout? Face à des situations difficiles qui durent, durent, et que l’on voudrait tant voir se résoudre, où puiser le courage de faire un pas supplémentaire et d’espérer encore ? La foi est‑elle de quelque secours lorsque nous affrontons ces déserts ?
Le prophète Jérémie répond par l’affirmative. Il oppose deux situations celle de l’homme qui s’en remet à l’homme et celle de l’homme qui s’en remet à Dieu. L’un et l’autre connaissent l’aridité du désert. la brûlure du soleil n’est pas épargnée au croyant.’ Mais tandis que le premier fixe sa « demeure » en ce lieu aride, sur cette terre salée ‑ c’est‑à‑dire stérile ‑, le second continue de porter du fruit car il plonge ses racines dans les eaux rafraîchissantes de la foi. La confiance qu’il met en Dieu le soutient dans son infortune et lui rappelle que le désert peut être traversé.
Comment nourrir cette foi quand le monde qui vous entoure bascule dans la violence et le désarroi ! Si de plus, la maladie et le doute vous éloignent de cette nourriture seule source de vie, comment y retrouver la route qui nous conduit à l’Eternel ?
Parmi cette violence et le désarroi du monde, n’oublions pas de percevoir tous les germes d’Amour qui se vivent. cela va nous être redis avec force le mercredi des cendres avec l’imposition des cendres… une seule petite braise peut faire reprendre le feu… un seul petit germe d’Amour peut tout embraser…C’est aussi le centre de notre foi, la mort n’est pas la fin de tout mais elle est passage vers la Vie en Dieu ( Résurrection). De plus les doutes font parties de la foi… il y a des hauts, il y a des bas.. nous sommes des Hommes… avec nos richesses et nos faiblesses.. Si les doutes n’étaient plus c’est que nous serions devant Dieu! Et dans les doutes nous pouvons compter et nous reposer sur la communauté, sur la prière… et confier au Seigneur notre faiblesse et notre manque de foi en sa laissant ouvert à l’Esprit Saint… qui va certainement nous bousculer.
Erreur je voulais mettre le pouce en haut bien évidemment je suis complètement d’accord avec vous il nous faut beaucoup de force de foi et de courage pour survivre dans ce monde complètement déjanté avec cette guerre en toile de fond et en même temps trouver la force dans l’Eucharistie tant que le sacrement nous est donné par le prêtre..,
C’est notre foi et notre confiance invincible bon Dieu puisque nous sommes tous ses enfants…. Bientôt ce sera le mois du Sacré-Cœur….
Que vienne son Royaume et suivions toujours l’enseignement tel que Jésus nous l’a enseigné…