Dans l’Evangile de ce dimanche, les paroles de Jésus (adressées à la foule, donc à nous tous) ne sont pas seulement exigeantes : elles sont presque redoutables ! A la fin, en effet, il ne nous cache pas que notre sort dépend de celui que nous réservons aux autres… « La mesure dont vous vous servez pour les autres servira pour vous »… Ces morts ne portent pas atteinte à l’infinie miséricorde de Dieu, qui ne refusera jamais sa tendresse, et sa pitié (Psaume 102) au cœur qui s’ouvre à lui. Mais cette précision de Jésus dit l’importance de notre attitude envers les autres et notre comportement. Dans la rencontre des autres, quels qu’ils soient, et quoi qu’ils nous fassent, nous devons ressembler à Dieu, nous devons être compassion et miséricorde, tendresse et bonté. Si, volontairement, nous adoptons une attitude opposée, nous refusons de nous-mêmes le Royaume de l’amour…
IL est donc important de nous interroger sur le fondement de nos attitudes quotidiennes : Jésus nous demande de ne pas juger, de ne pas condamner… Or, l’actualité se charge, presque chaque jour, de nous donner l’occasion de juger ou condamner… Quelle est pour nous la force de l’Evangile, dans ces cas-là ? Jusqu’où va notre respect de toute personne ? Quels sont nos engagements pour le favoriser ?