Il y a un grain de folie dans le comportement de ce père
qui, voyant rentrer son enfant « perdu », court se jeter à son cou,
le couvre de baisers et organise en son honneur une fête somptueuse.
Ce père, Seigneur notre Dieu, c’est toi,
car jamais tu ne cesses de guetter notre retour.
C’est toi qui, toujours, prends les devants et
qui t’élances à la rencontre du pécheur repentant.
Tu as un faible pour les prodigues et les volages,
au risque de scandaliser tes enfants fidèles.
Et c’est Jésus, ton Fils bien‑aimé,
qui nous révèle ton coeur de Père.
A l’instar du prodigue, nous étions morts,
et tu nous as rendu la vie.
Nous étions perdus, et nous voici retrouvés.
Gloire à toi pour les siècles.