- Je me demande bien ce que Jésus dessinait sur le sol. Pour une fois qu’il traçait des signes lui qui n’a laissé aucun écrit !
- Il n’a peut-être rien écrit, mais nulle personne au monde sans doute n’a été l’objet d’autant de livres !
- Oui, mais que dessinait-il ? Tel ou tel nom pour faire honte aux scribes et aux pharisiens ?
- Hum… Je crois plutôt qu’il se donnait du temps pour trouver la meilleure réponse et éviter de tomber dans le piège qu’on lui tendait.
- A moins que ce soit pour ne pas gêner la femme par son regard.
- En tout cas, j’aime cette attitude de Jésus, qui ne condamne pas la femme adultère. Pourquoi faut-il que notre Eglise, elle, soit toujours en train de condamner ?
- Ce n’est peut-être pas aussi vrai qu’on veut bien le dire. Les comportements chrétiens ont beaucoup évolué. Dans une famille croyante, on ne rejette plus les mères célibataires, les couples divorcés…
- Mais en paroles, dans les déclarations romaines, les condamnations pleuvent !
- Peut-être faudrait-il faire attention de lire les textes eux-mêmes, non les commentaires donnés par les média.
- Oui, n’allons pas « jeter la première pierre ! » N’empêche, j’attends un autre langage…