La merveilleuse espérance que nous ouvre le Christ est qu’en lui, avec lui, par lui, l’avenir est toujours ouvert, toujours possible. Nous avons du mal à le croire, tant de nombreuses situations humaines nous semblent désespérées, sans issue. Et pourtant, nous voyons aussi les diagnostics médicaux les plus pessimistes parfois contrariés, des blocages familiaux soudain dénoués, des échecs surmontés, des interrogations trouvant soudain une réponse… Certains osent alors parler de « miracles », d’autres plus modestement, reconnaissent la foi et la prière à l’œuvre dans une vie.
Le Christ n’a pas attendu sa victoire finale sur la mort pour montrer son amour de la vie, et son amour infini de chaque personne qu’il refuse d’enfermer dans sa faute, dans son passé. Oui, le mal existe, et des fautes sont condamnables aux yeux des hommes. Oui, la société doit fixer des limites et protéger tous ses membres.
Mais, aux yeux du Christ, la personne vaut mieux que les actes qu’elle a commis ; et si les actes commis appartiennent au passé, la personne reste promise à un avenir de vie et de bonheur.
Voilà pourquoi le Christ rend libre. Il ne peut effacer le passé, mais il relance l’être aimé vers l’avenir, vers le bonheur où il nous attend tous.