Jésus marchait en avant de ses disciples, pour monter à Jérusalem
Ces mots de l’évangéliste évoquent une image en montagne ;
Tu marches en avant, Seigneur Jésus, en premier de cordée.
Tu montes à Jérusalem…
Monter à Jérusalem : c’est aller au Temple, c’est s’approcher de Dieu.
Le psalmiste exprimait l’allégresse du pèlerin :
Quelle joie quand on m’a dit : Allons à la maison du Seigneur ! (Ps 121).
A la tête de tes disciples, tu fais une dernière fois cette montée, Seigneur.
Tu l’avais commencée à douze ans, à ta majorité légale.
Tu étais parti à Jérusalem avec les autres pèlerins de Nazareth.
Tu étais resté trois jours supplémentaires auprès de ton Père (Lc 2,42-49).
C’était l’annonce lointaine de cette dernière montée.
A ta suite, Seigneur, que notre vie soit une montée vers Jérusalem,
Une montée vers le Père avec Toi !
Allez vers le village qui est en face
Tu organises toi-même ton entrée à Jérusalem.
Ce n’est pas la gloire humaine que tu cherches.
Tu fais un geste symbolique, tu veux donner un signe à ton peuple,
Lui faire comprendre que tu es le Messie annoncé par le prophète Zacharie.
Ton entrée solennelle à Jérusalem proclame la réussite finale de ta mission
Tu entraîneras à ta suite le nouveau peuple de Dieu, l’humanité entière,
Vers la Jérusalem céleste, vers la maison du Père.
Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur !
Mais ce n’est pas par un triomphe terrestre que tu nous conduis au Père.
C’est à travers la souffrance et la mort que tu nous mènes à la résurrection.
Le récit de ta passion, à la messe d’aujourd’hui, nous le rappelle.
La recherche angoissée de Marie et de Joseph, à tes douze ans,
Annonçait cette dernière montée à Jérusalem vers le Père
A travers la mort et la résurrection.
La célébration eucharistique nous le rappelle et nous y unit.
Donne-nous de te suivre, Seigneur, dans l’action de grâce et la confiance.
Oui, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni sois-tu, toi, notre roi, notre guide vers le Père !
Béni sois-tu de rester toujours avec nous par ton Eucharistie !