Benoît XVI nous propose de regarder l’Église comme mystère de communion, comme corps du Christ dont nous sommes tous les membres et les serviteurs, chacun à notre place. C’est une invitation à vivre dans le respect et l’accueil mutuel de la diversité des charismes, des ministères, des engagements qui font la vie de nos communautés ecclésiales. Or nous avons souvent du mal à accepter un autre chemin que le nôtre, à accepter que Dieu propose son amour à tous, sans distinction, à accueillir l’autre comme un don pour soi. Nous faisons l’expérience que vivre et construire la communion est difficile.
Jésus, le Bon Pasteur, nous rassemble par sa Parole et nous donne de devenir son Corps, l’Église. Cette communion se fonde sur la communion trinitaire du Père, du Fils et de l’Esprit. C’est en réalisant cette communion d’amour que l’Église est « signe et instrument de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain» comme le dit le concile Vatican II.
Vivre la spiritualité de l’Église communion ne supprime pas les différences mais aide à ce qu’elles entrent en relation les unes avec les autres. Cela ne devient possible que si nos regards se centrent sur le Christ car c’est en lui que nous pouvons devenir des artisans de communion.
Puissions-nous être, les uns pour les autres, des relais de l’appel de Dieu et susciter les vocations qui permettent la vie de l’Église, et notamment des vocations de prêtres, serviteurs de la vocation de chacun pour le service du monde et de l’Église.