J’ai vu une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. » De cette foule immense, Jésus est l’unique Berger. Elle vient de tous les horizons. La prédication de l’Evangile aux païens n’est pas une sorte d’accident historique ; elle n’a pas eu lieu simplement parce que les Juifs n’ont pas écouté. L’extension du salut à tous est inscrite dans le dessein de Dieu. L’Eglise est une communauté d’hommes et de femmes issus des « nations » qui accueille le salut et devient « communion de croyants ».
Des croyants engagés maintenant dans l’action et dans une demande qui les dépasse : « Ouvre-nous une demeure dans le Royaume des cieux. » Une communauté à qui sans cesse le Christ redit : « Je suis le Bon Pasteur, le vrai Berger. » Une communauté où se déploie son mystère ; « Le Père et moi, nous sommes un. »