Si, en tout domaine, vous luttez contre la pensée unique
Nous entendons souvent de ces vérités « à l’emporte-pièce » assénées, véhiculées souvent par la tradition, par les médias et qui divisent facilement l’humanité en bons et en mauvais.
Quelques exemples glanés un peu partout :
« Les catholiques sont tous fondamentalistes. Ils ne changent pas une virgule au Coran… »
« Dieu est mort. »
« En France, la grève est un outil normal de résolution des conflits. »
A chacun de repérer d’autres pensées de ce type.
Mais, prenons aussi le cas de nos relations proches, avec nos voisins, nos amis. Acceptons-nous d’accueillir sans crainte leur parole, leur pensée quand elle est différente de la nôtre ? Savons-nous goûter le plaisir d’un débat ouvert ?
Sous d’autres morts, généralisations, préjugés, la pensée unique a toujours existé. Ainsi du temps de Jésus. Il lutte souvent contre ces pensées uniques : il dépasse les préjugés, il va au cœur de l’homme ; il parle à la Samaritaine comme à une amie, sans la juger ; il disperse ceux qui voulaient lapider la femme adultère en les renvoyant à leurs propres fautes ; il accueille les publicains et même s’invite chez eux…
La pensée unique, c’est un habit tout fait, un prêt-à-penser. Le risque est grand : on ne veut plus regarder le monde tel qu’il est. Tant de dictatures, tant de guerres, tant de violences ordinaires s’alimentent de ce refus de voir le monde réel dans sa complexité.