La Parole que Dieu nous a adressée en ce dimanche éveille en nos cœurs le désir de sa présence, de sa vie, de son amour. L’exemple d’Etienne (1er lecture) nous dit la force que peut avoir la foi dans une vie, jusqu’au témoignage suprême du martyre… C’est l’occasion de nous demander quelle st notre foi, et jusqu’où nous sommes capables d’aller, dans nos choix, pour le Seigneur… Avec les paroles de Jean dans l’Apocalypse (2e lecture), c’est toute une dimension de notre prière qui est soulignée : notre attente du retour du Christ.
Lorsque nous prions le Seigneur, au moment de l’anamnèse, en lui disant, « Viens, Seigneur Jésus », est-ce que nous le désirons vraiment ? Qu’est-ce que cela change dans notre manière de vire, de penser, d’aimer les autres ?
Car c’est bien d’amour qu’il s’agit, comme Jésus le rappelle dans l’Evangile. On ne peut désirer le Seigneur qu’en désirant aimer comme lui ; c’est pourquoi l’Eucharistie, qui nous donne son amour, est à vivre tout au long de la semaine, pour partager cet amour à tous ceux que nous rencontrons sur nos chemins… Et cela, nous ne pouvons le faire qu’avec la force de son Esprit. Cette semaine, dans la prière, demandons avec insistance l’Esprit Saint.