La Pentecôte, fête juive, rappelait l’Alliance du Sinaï après la sortie d’Egypte.
Dans l’action de grâce, Israël réaffirmait sa foi d’être le peuple de Dieu.
Par ta mort, Seigneur Jésus, la Pâque avait pris un sens nouveau.
De même, après ta Résurrection, la Pentecôte a été renouvelée.
Elle est le sceau de la Nouvelle Alliance avec le nouveau peuple de Dieu.
Il vint du ciel comme un violent coup de vent… comme une sorte de feu…
C’est le rappel du Sinaï (Ex 19,16) :
Sur la montagne, il y eut du tonnerre et des éclairs et le peuple fut effrayé.
A Jérusalem, ce n’est pas la crainte qui s’empare des cœurs.
C’est une transformation profonde qui s‘opère dans tes disciples,
C’est un émerveillement qui s’empare de tous.
Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint.
Comme un violent coup de vent, l’Esprit emporte la peur des Apôtres.
Comme un feu puissant, il chasse leurs ténèbres et illumine leur esprit.
Alors, transformés, ils deviennent de bons instruments de l’Evangile :
Une langue de feu les fait parler,
Ils proclament dans toutes les langues les merveilles de Dieu.
L’Esprit fait surgir ton Eglise, Seigneur.
Elle manifeste, dès cette première Pentecôte, ce qu’elle doit être :
Une assemblée fraternelle et universelle qui chante ta louange.
Ces Juifs fervents, issus de toutes les nations, représentant la terre entière.
Le Concile Vatican II nous a remis dans la joie de cette Pentecôte :
Chacun entend ton message
Et peut te louer dans sa langue maternelle.
Continue d’envoyer ton Esprit, Seigneur, sur ton Eglise.
Qu’il chasse de nos cœurs tout ce qui nous replie sur nous !
Qu’il y mette le feu de son amour
Et nous vivrons en frères, dans la joie de la foi !
Par lui, viens faire de nos vies un chant de louange
À la gloire du Père !