Maître, qui dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ?
C’est une très bonne question… et tu y répondras, Seigneur
Cependant tu n’es pas venu pour discuter sur de belles et savantes théories.
Le docteur de la Loi voudrait t’entraîner sur ce terrain.
Tu le ramènes dans le concret en l’interrogeant à ton tour :
Dans la loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ?
Autrement dit Dieu a parlé, ne va pas chercher ailleurs !
Pris à son piège, le spécialiste de la Loi donne la bonne réponse :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… Tu aimeras ton prochain…
Tu l’as amené à l’essentiel ; et tu en tires une conclusion qui l’engage :
Fais ainsi et tu auras la vie !
Apprends-nous, Seigneur Jésus, à moins discutailler pour mieux écouter :
À moins bavarder pour agir mieux et plus !
Qui donc est mon prochain ?
L’homme reste néanmoins dans son désir de « discuter ».
Patiemment tu le fais revenir sur terre avec un exemple bien concret.
Tu lui poses une nouvelle question qui va changer la sienne et l’interpeller.
Ce n’est plus : qui est mon prochain ?
C’est : qui se fait proche de l’homme dans le besoin.
Le docteur de la loi, devenu élève, donne de nouveau une bonne réponse.
Tu conclus alors en l’invitant à tirer une conséquence concrète :
Va, et toi aussi, fais de même !
Seigneur, tu ne t’es pas contenté de parler ; avant tout, tu as agi.
Tu es ce Bon Samaritain. Tu es descendu vers nous.
Tu veux te faire « proche » de chacun,
Si proche que tu as partagé notre nature humaine, nos souffrances, notre mort.
Par tes sacrements, tu continues de venir panser nos plaies…
Par l’Eucharistie surtout, tu prends soin de nous de chacun…
Tu es notre pain de vie… de vie éternelle.
Béni sois-tu, Seigneur… et donne-nous de te ressembler !