Les textes de ce dimanche nous redisent à la fois l’importance et l’efficacité de la prière : Abraham, qui persévère sans se décourager et insiste vraiment auprès du Seigneur, finit par obtenir le pardon pour Sodome. Jésus nous rappelle que Dieu est notre Père et que donc, nécessairement, il ne peut que nous donner de bonnes choses.
Nous voici encouragés à prier, à prier davantage, à prier mieux. Mais la prière suppose la reconnaissance et la confiance envers la personne à qui on s’adresse : la prière s’enracine dans la foi, et elle nourrit la foi.
La prière est avant tout relation, abandon, disponibilité à la volonté du Père qui sait, mieux que nous, ce qui est bon pour nous…
C’est pourquoi la prière n’est jamais un marché avec Dieu ! Il ne s’agit pas de mettre Dieu en demeure d’exécuter nos souhaits. Prier, c’est s’en remettre à Dieu, lui confier ceux que nous aimons, tous ceux pour qui nous demandons plus de vie, de paix, de bonheur. Dieu lui-même sait comment répondre à ces attentes, aux cris de ses enfants. Ce qui nous est demandé, en tant que baptisés, c’est d’exercer notre ministère de prière pour tous les hommes, en étant sûrs de l’amour du Seigneur, et forts de notre foi.