Vieilles comme l’histoire du monde, ces querelles d’héritage ! Nous sommes bien devant des questions d’argent, de jalousie. Au fond, nous prenons le risque de ne pas aller à la liberté à cause des biens matériels. Il s’agit de sortir du dilemme de la possession des biens et de se laisser posséder par eux, pour vivre dans une ouverture qui garde des possibilités de partage, d’attention aux besoins du frère, sans complicité avec l’argent et la reconnaissance qu’elle appelle. Jésus refuse d’être arbitre et demande à l’homme d’avoir une distance avec ce qu’il possède. Devant les folies de la société donnant des priorités à la productivité et aux propriétés, nous sommes convoqués à vivre tout autre chose : une nouvelle relation dans le développement de l’humanité, dans le respect des personnes et de leur devenir, y compris au sein de la famille !
L’Écclésiaste, plus de deux cents ans avant saint Luc, pose des questions proches de celles de l’évangile de ce jour. La vanité et la recherche des biens matériels permettent- elles de donner du sens à la vie ? Où se trouve ce qui est durable, si ce n’est dans la relation aux autres, dans la sortie de la suffisance et dans la recherche de celui qui ouvre à la paix du cœur ? Trouver en Dieu notre refuge, c’est entrer dans l’acte de foi virulent de Paul aux Colossiens. La résurrection change tout et la conversion demandée par l’Apôtre est sans complaisance. Mais, en même temps, elle ouvre à une humanité nouvelle qui brise les frontières et rend possible une nouvelle fraternité sans besoin d’arbitre. Quelle chance que de se laisser provoquer par une parole aussi radicale et ouverte !
Prenez besoin de comprendre avec beaucoup d’arguments il suffit de regarder autour de soi de ce monde sans Dieu dans le Christ lui-même parle exhortant Ses enfants,Ses pasteurs à revenir dans la vraie chrétienté…..
Puisse l’Esprit Saint nous ouvrir à un monde plus vrai et plus égal à ce dont notre âme aspire.
Toute vérité vient d’en haut
Prions pour le pape François qui traverse beaucoup de difficultés pour sa santé et pour l’Église en général.