La lettre aux Hébreux, deuxième lecture de ce dimanche, nous donne un bon conseil, très évocateur, sans doute, pour beaucoup d’entre nous en ce temps de vacances où nous vivons peut-être un pèlerinage, des randonnées ou autres marches…
Il nous est dit : débarrassons-nous de tout ce qui nous alourdit » Comme cela nous est nécessaire, en effet, pour avancer plus loin, pour avancer plus librement à la découverte du monde et de nous-mêmes.
Il est si facile de se laisser « alourdir », presque à notre insu : si nous n’y prenons pas garde, notre vie spirituelle s’étiole vite, étouffe sous un amas de tracasseries quotidiennes et de bruits inutiles, disparaît au dernier plan après que nous ayons donné satisfaction à nos envies du moment…
« Débarrassons-nous du péché qui nous entrave si bien », c’est tellement vrai ! La mal est souvent sournois : il se faufile par les moindres interstices de nos relâchements lorsque nous prions moins, lorsque nous pactisons avec le jugement ou la haine, lorsque nous perdons de vue le cap de l’Evangile… Il nous faut résister et reprendre la bonne route, dans de bonnes conditions : légers, le cœur clair, délestés de nos propres préoccupations pour laisser parler le Seigneur…