« Le Temple qui est dans le ciel s’ouvrit. »
Cette vision répond au chant de Marie.
Le ciel ouvert est à l’aplomb de la terre. Le mot « humble » ne dérive-t-il pas du mot « humus » ? Ce qui s’achève en assomption commence par une « descente » de Dieu qui « s’est penché sur son humble servante ». Pour que Marie soit élevée dans le ciel, pour que le ciel s’ouvre, il a fallu que Dieu « se penche » vers notre terre. Ainsi est-il avec nous, le Prince de la vie, le fils enfanté pour un combat, et enfanté pour répandre le bonheur : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? », s’écrie Elisabeth.
Quant à l’Eglise, il ne lui suffit pas de dire « Marie ! Marie ! »
Il lui faut entrer dans la dynamique de simplicité de Marie. Et pour cela, elle se doit d’être une Eglise « pauvre et servante ».