Jésus était entré chez un chef Pharisien
Pour y prendre son repas…
La plupart des Pharisiens ne t’aimaient guère, Seigneur…
Et, si parfois, ils t’invitaient à leur table,
Leur intention n’était pas toujours très pure,
Ils pouvaient ainsi mieux t’observer,
T’épier, notent les Evangélistes.
Mais tu ne t’arrêtes pas à leurs arrière-pensées,
Et tu saisis toute occasion
Pour transmettre la lumière et l’amour.
Apprends-moi, Seigneur, à écouter sans préjugés défavorables,
À ouvrir mon cœur, pour découvrir les besoins cachés
Ou les appels secrets que l’on peut m’adresser.
Ton cœur compatissant te fait voir les améliorations à faire en nous.
Tu es venu nous libérer de tout ce qui empêche ou retarde
L’épanouissement de l’amour en nos cœurs,
À commencer par l’orgueil, l’égoïsme ?
Ne vas pas te mettre à la première place !
On se croit si facilement meilleur que les autres,
Digne des premières places !
Les conseils de Saint Paul sont valables pour nous,
Comme pour les chérifiens de Philippes autrefois.
Ne faites rien par rivalité, rien par gloriole !
Se mettre à la dernière place, autrement dit…
Comme toi, Jésus.
Devenu le serviteur lavant les pieds de tes disciples,
Devenu notre nourriture dans l’Eucharistie.
Quand tu donnes un dîner, n’invite pas ;
Ceux qui t’inviteront à leur tour !
Tu nous appelles à donner sans retour sur nous-mêmes,
Comme toi, Seigneur, toujours disponible à tous,
De préférence aux plus petits, aux faibles,
À ceux qui ne peuvent rien te donner en retour.
Seigneur, par l’Eucharistie,
Viens changer mon cœur orgueilleux et égoïste !
Viens le rendre semblable au tien :
Humble et ouvert,
Accueillant à toi et à tous !