« Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité (…) tu trouveras grâce devant le Seigneur. » L’humble se situe à sa vraie place par rapport à Dieu. Il lui rend gloire, comme ceux que nous côtoyons, parfois sans les voir vraiment.
Tout autre, le regard du Christ observant le comportement de chacun ! Ses propos de table sont une leçon de « savoir-vivre » qu’il mettra en pratique : « Il s’est abaissé lui-même(…) jusqu’à mourir, et mourir sur une croix.
C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout » (Ph 2,8-9). Il nous découvre ainsi le mystère de l’Eglise, appelée à se conduire sans compromission ni intransigeance. Elle n’a pas à prendre la place de Dieu, « le juge de tous les hommes ».
Sa fidélité est d’être pauvre et servante, et d’accepter de perdre une apparente influence pour mieux inviter les pauvres à la table de Dieu.