La liturgie de la Parole commence par un bref et virulent passage du livre d’Amos… « Une véritable bombe, ces propos, aujourd’hui comme au VIIIe siècle avant Jésus Christ. »
Amos, ce ‘ premier prophète écrivain’ », cet éleveur de bétail, s’y connaissait en ce qui concerne l’enrichissement des riches au détriment des pauvres. Et il se révoltait… comme Dieu – « la Fierté d’Israël » – se révolte : « Non, jamais je n’oublierai aucun de leurs méfaits. » Dieu ne méprise pas les hommes et les femmes de pouvoir. Paul, aujourd’hui rappelle le devoir d’intercession pour eux tous.
Ce que Dieu ne supporte pas, c’es l’injustice faite aux petits, aux démunis ce qui noue reproche par la bouche de Jésus, c’est notre asservissement à ce qui n’est qu’un leurre : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. »