LE ROI DU FOOT, le roi des stades, le roi du rock, l’enfant‑roi… combien d’expressions sur le roi font partie du langage quotidien. Le roi, c’est le sommet, le meilleur, le summum… et cela cause autant de gastronomie que de chanson! Beaucoup moins banale est cette expression du Christ Roi. Voilà un roi, le meilleur, pendu au bois de la croix… parce que là, il donne sa vie. Là, il donne tout son amour possible, sa liberté, sa force de vivre…
Et si nous nous tenons au pied de la croix, nous recevons ce qui résume toutes les grâces, la vie en Dieu. Sans doute ne sommes‑nous pas vraiment dignes de recevoir ce flot de grâces, ce flux d’amour. Alors, pourquoi ne pas avoir la simplicité d’entrer dans la peau du «bon larron», celui qui se savait justement condamné et qui se révoltait devant la condamnation injuste de jésus ? Pourquoi ne pas se révolter devant le traitement infligé à notre Roi? Mais confions‑lui surtout notre demande: .< Souviens‑toi de moi. »
Si tous les chrétiens du monde lui adressaient cette prière aujourd’hui, tous s’entendraient répondre «Aujourd’hui, tu seras avec moi… » Et là, quel changement s’opérerait dans leur vie! Imaginez‑vous: tous les chrétiens seraient proches de ce Roi de gloire, de ce Roi qui donne sa vie par amour pour qu’à notre tour nous aimions à sa façon. L’Église en serait profondément transformée: c’est sur la manière dont nous aurons aimé que nous serons jugés. Notre Roi n’est pas une vedette, il s’est fait tellement proche que nous pouvons vivre à ses côtés sans même lever les yeux puisqu’il est l’un des nôtres.