- Cette année, nous lisons quel évangile ?
- Celui de Matthieu. Cela fait maintenant 40 ans que la liturgie suit un évangéliste au cours d’une année, en une sorte de lecture semi-continue.
- Pourquoi semi-continue ?
- Parce qu’il faut bien que les textes s’adaptent aussi aux temps de l’année liturgique. D’où un certain désordre !
- Je comprends : on ne commence pas au chapitre un !
- Mais c’est aussi que le texte de l’évangile est mis en relation avec un texte de l’Ancien Testament qui vient comme en éclairage.
- Et pour la deuxième lecture ?
- On a là aussi un système de lecture semi-continue, sans qu’il y ait de lien à faire d’emblée avec l’évangile.
- Donc, si l’on trouve des convergences, c’est le fait du hasard ?
- Plutôt le fait de l’unicité foncière du message chrétien.
- Tout cela n’est-il pas un peu artificiel et décousu, malgré tout ?
- Un peu, si même si c’est un grand progrès par rapport à ce qui existait avant.